Lors d’une visite sur le barrage de la ferme CENADIS AGRO, Gaston DOSSOUHOUI, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, réaffirme l’objectif du gouvernement du Bénin à accompagner le secteur privé dans la politique nationale agricole. Le ministre a déclaré que pour une ferme de 1000 ha comme CENADIS AGRO, la construction de ce barrage d’irrigation est obligatoire.

Rock NIERI, promoteur de CENADIS AGRO, a affirmé suite à l’intervention du ministre que la réalisation de ce barrage a coûté une somme de plus 200 millions de francs CFA. Au départ, le personnel n’était pas assez motivé pour s’y investir, mais grâce aux encouragements du ministre, les travaux ont abouti à leur fin, a encore ajouté le promoteur.

Au cours de son interview, il a précisé que cet ouvrage peut recueillir jusqu’à 2500 m³ d’eau tout en mettant l’accent sur les différentes dimensions de retenue d’eau. Pour finir, il a adressé ses chaleureuses salutations aux multiples actions du gouvernement pour le compte de la révolution verte sans oublier de présenter les prochaines réalisations de CENADIS AGRO.

Je suis(…)satisfait”

 Après son excursion sur le terrain, le ministre Gaston DOSSOUHOUI a exprimé son admiration pour les techniques d’installation utilisées.  « Je suis très optimiste par rapport à ce j’ai vu, et satisfait », a-t-il déclaré.

L’un des aspects les plus intéressants de la ferme est qu’elle a diversifié ses différentes filières de production.  La pêche et l’élevage peuvent facilement s’y développer, ce qui permet une meilleure utilisation de l’espace disponible. Ceci, à son tour, permet de réduire les coûts de maintenance et d’obtenir des niveaux de production plus élevés.

 Le ministre a observé le processus d’irrigation impliqué et a envisagé que d’ici 2 ans de 5 à 10 ha de la ferme seront irrigués. “On va changer le paradigme” a-t-il fini de conclure.

 Grâce à sa visite, le ministre DOSSOUHOUI et sa délégation ont pu découvrir non seulement le travail de la CENADIS AGRO et les synergies possibles pour la coopération entre l’Institut et le ministère, mais aussi les méthodes de d’irrigation qui pourraient être reproduites dans le pays et les aider à atteindre les objectifs fixés dans le Programme d’Actions du Gouvernement en matière agricole.

×